Slasheurs ou Poly-actifs - les super-professionnels ?
Chers alumni,
Entrepreneur, Consultant, Salarié ou tout à la fois ….
Peut-on raisonnablement et sans brouiller son image chercher en même temps ou successivement un poste de salarié, des missions ou des opportunités pour s’associer…
Nous sommes très heureux d’échanger pour cette Table-Ronde du Club Career&Coaching ce mercredi 9 décembre à 18h30 en visioconférence Zoom.
Notre modératrice pour cette table ronde digitale :
- Julie Delaude ( IFM e-MBA 2017 – Entrepreneure et Experte de la Transformation des Organisations )
Nos invités :
- Sabine Chadenet Consultante en recrutement au sein du Cabinet Chantal Baudron
- Gilles Domenech ( IFM Management 93 ) Directeur Adjoint – International IT – Sephora
- Fériel Karoui ( IFM Management 2009 ) Creative Whisperer & Stratégic Planner – Founder at Bon Augure
Les slasheurs font souvent l’expérience très enrichissante de changer de posture, de sujet, d'objectifs selon leurs différents engagements professionnels.En changeant de statut, de rôle vis à vis de l’entreprise Ils font la démonstration d'une souplesse professionnelle nouvelle et précieuse.
Qu’ils choisissent ce mode de fonctionnement pour minimiser les risques économiques ou émotionnels, pour poursuivre des engagements citoyens ou personnels différents, ils développent des soft skills particulièrement utiles en ces périodes chahutées par l’actualité sanitaire et économique.
Les entreprises peuvent être également intéressées d’intégrer ces professionnels pour minimiser leurs prises de risque, mais aussi constituer des équipes, rassembler des compétences complémentaires ou faire avancer des projets avec plus de souplesse.
Le contexte actuel changeant et quelque peu anxiogène peut s’avérer favorable au développement de ces vies professionnelles moins univoques et linéaires qui permettent une forme "d'empowerment" ainsi que la superposition d'engagements professionnels et l’expérimentation de nouveaux rôles.
Toutefois le principe comporte aussi ses parts de risque et ses limites :
- Toutes les responsabilités et situations peuvent-elles vraiment être assumées par des professionnels qui peuvent sembler « à temps partiel” ?
- Le principe même de « slashing » est-il en réalité davantage subi que choisi ?
- Quelles limites le « slashing « représente-t-il tant pour le professionnel concerné que pour les entreprises et l’écosystème plus globalement ?