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Portrait Alumni & Entrepreneures : Fashion Light Up

Portraits d'entrepreneurs

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09/01/2021

Cher alumni, 


Notre portrait Alumni & Entrepreneurs est aujourd'hui celui d'un binôme d'entrepreneur(e)s toutes deux diplômées de la promotion 2010 du MBA de l'IFM, Quiterie Thomann et Carine Mamou.


Elles ont initié leur activité de Conseil en stratégie de marque Fashion Light Up  il y a presque quatre ans.

Comment se sont-elles retrouvées sur un projet commun plusieurs années après l'IFM ? Quels conseils donnent-elles à ceux qui cherchent à s'associer et comment envisagent-elles les prochains mois ? 


Le Club Entrepreneurs reçoit un nouvel alumni & entrepreneur issu de l'un des programmes de l'Institut Français de la Mode avec comme intention de faire connaître les marques et les entrepreneurs de la communauté bien entendu, mais aussi de stimuler notre esprit entrepreneurial !


Dans votre parcours, quel est le designer/créatif qui vous a le plus inspiré et auquel vous pouvez encore faire référence aujourd’hui ?

Quiterie Cela remonte au début de notre histoire. Dans le cadre du GFM, un projet bien particulier nous a rassemblées toutes les deux : une étude stratégique sur la maison Anne Valérie Hash (Diplômée de l’Ecole de la Chambre Syndicale). Dans le cadre de cette analyse systémique de l’entreprise, la créatrice nous a ouvert les portes de sa marque, a partagé avec nous en toute transparence ses enjeux stratégiques et nous a permis d’échanger avec ses proches collaborateurs sur le fonctionnement interne. 

Cette rencontre nous a marqué : le charisme d’Anne Valérie Hash, la confiance qu’elle nous a accordé et la manière dont elle gérait sa marque fermement mais avec beaucoup de douceur étaient inspirants, une vraie « main de fer dans un gant de velours » !

Carine : Au-delà de son management, son style était également très avant-gardiste. Un univers très féminin qui emprunte les codes du masculin. Ce style n’a pas pris une ride, il est toujours très actuel et nous inspire même au quotidien dans notre vie professionnelle, il nous permet de faire le lien entre le monde du conseil à celui de la mode !

C’est aussi grâce à ce projet que nous avons pu éprouver le travail ensemble, nous nous sommes trouvées à la fois alignées et complémentaires dans nos réflexions. 


Possédez-vous dans votre vestiaire, un must have ? Un vêtement dont vous ne pouvez pas vous séparer ? 

Quiterie : un pull en cachemire gris clair de chez Monoprix. Cela fait plusieurs années que je l’ai et il n’a pas bougé. Il est simple, raffiné, un intemporel de la garde-robe. D’ailleurs, ils ont dû changer de fabricant car ils ne proposent plus cette qualité-là.

Carine : pour ma part, un bon jean ! Je peux le porter aussi bien de manière décontractée que de façon plus sophistiquée en « cassant » le côté casual avec une très belle chemise et des bijoux imposants. 

Quiterie : Tiens, c’est drôle, le naturel revient au galop, on en parle chacune avec notre œil professionnel, moi en focusant sur le produit et toi sur l’histoire !


Imaginez que vous ne puissiez plus manger qu'un seul plat, lequel choisiriez-vous ?

Quiterie : A l’unanimité, le chocolat, sous toutes ses formes… Disons que le chocolat, c’est notre moteur ! Quand nous avons une petite baisse d’énergie, la tablette de chocolat n’est jamais bien loin ! 

Du chocolat noir, brut pour ma part et du chocolat au lait, plus doux, pour Carine


Merci, nous avons déjà quelques clefs de votre univers personnel… Nous pouvons nous lancer dans notre abécédaire …..


Question A - Commençons par la lettre A… Et ainsi donc commençons par le début de votre histoire. Comment est né Fashion Light Up ?

Quiterie : Bien avant la naissance de FLU, il y a eu notre rencontre, nos chemins se sont croisés plusieurs fois. D’abord, au Printemps, Carine était au marketing et moi à la centrale d’achat puis quelques années plus tard à l’IFM, à l’occasion de notre MBA. 

À chacune de nos collaborations, nous avons pris beaucoup de plaisir à travailler ensemble, cela a toujours très bien fonctionné. Nous aimions confronter nos idées, nous challenger.

Puis, notre diplôme de l’IFM en poche, nous avons toutes les deux poursuivi nos chemins respectifs au sein de marques.

De mon côté, j’ai rejoint Claudie Pierlot à la direction des achats et des approvisionnements, puis j’ai poursuivi à la direction de marque chez André. Les périodes difficiles qu’a traversé le groupe Vivarte m’ont poussée à prendre une nouvelle orientation professionnelle. Je voulais mettre à profit différemment mes 20 années d’expérience dans le retail.

Je n’étais toutefois pas tout à fait rassurée par l’idée de devenir entrepreneure. Je ne me trouvais pas vraiment la « fibre entrepreneuriale ». Au départ, j’ai cherché à investir dans un projet. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré les fondateurs de Le Closet, un service de location de prêt-à-porter par abonnement pour les Millenials. Nous avons eu un coup de cœur réciproque, mais l’association ne s’est finalement pas faite. Pour autant, ils m’ont proposé de les accompagner dans le cadre d’une mission stratégique sur les achats. C’est comme ça que j’ai mis un pied dans le conseil et que j’ai créé Fashion Light Up.


Carine : pour ma part, après l’IFM et un passage chez Princesse tam.tam, j’ai vite été rattrapée par mon envie de faire du conseil. J’aime l’idée de pouvoir passer d’un projet à l’autre, de travailler pour plusieurs marques, de me nourrir des bonnes pratiques d’un secteur et de les transposer ailleurs. 

Je trouve également que ce regard extérieur qu’on a sur les problématiques est très intéressant, il permet de prendre de la hauteur et de voir les choses différemment que lorsqu’on a le nez dans le guidon. 

J’ai d’abord créé une agence de communication. Puis, nous nous sommes revues avec Quiterie et avons échangé sur nos activités respectives. Nous nous sommes rendues compte qu’il y avait de vraies synergies entre nos activités et avons décidé de collaborer ensemble pour proposer aux marques une offre globale, un accompagnement opérationnel sur toute la chaîne de valeur.


Une image contenant capture d’écran

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 Question D comme Duo

Vous avez créé FLU en Duo, pour quelle raison ? Quels conseils pour un étudiant qui est attiré par l’entrepreneuriat ? 

Carine : c’est une véritable richesse de travailler en duo aussi bien pour nous que pour le client. Nos deux expertises différentes permettent d’apporter un regard croisé sur les problématiques et d’aller plus loin dans nos recommandations.

Quiterie : le plus important, quand on souhaite se lancer dans l’entrepreneuriat à deux, c’est d’avoir une vision commune et des attentes alignées sur la manière de mettre en œuvre les projets.

Ce qui fonctionne bien dans notre binôme c’est le fait d’avoir un profond respect mutuel et de partager les mêmes valeurs tant d’un point de vue personnel que professionnel.

Carine et moi sommes différentes, mais nous sommes complémentaires et nous nous rejoignons sur une même envie de réussir ensemble.


Question E comme Enseignement 

Qu’est-ce qu’un bon consultant ? 


Un consultant doit savoir travailler sur 3 temps : interroger le passé pour comprendre et analyser, mettre en place des recommandations et un plan d’action dans le présent tout en ayant un œil dans le futur afin de projeter des scenarii.

La qualité première d’un consultant, c’est l’organisation ! 

Les journées ne se ressemblent pas. Un jour chez le client pour mener une mission de conseil, un autre au bureau pour faire de la veille ou de l’administratif et souvent des déjeuners ou des rdv plus formels pour la prospection et le commercial. Il faut donc être multitâches.

Il faut aussi avoir le cœur bien accroché, car c’est un métier fait de « up and down ». Il y a un temps pour les missions et des périodes d’« inter-missions » à gérer et à optimiser. Avec le temps, on apprend à profiter de ces moments plus calmes, pour prospecter, communiquer, animer un webinar…

C’est typiquement pendant ces périodes que nous avons plus de temps pour échanger avec nos communautés dont celle de l’IFM Alumni.  Nous partageons avec les diplômés de l’IFM la même recherche d’exigence et d’efficacité et puis une passion pour la Mode, une appétence pour l’innovation et la prospective qui irriguent notre secteur. 

Retrouver nos pairs, nos collègues de l’e-MBA, prendre des nouvelles de leurs projets et des problématiques sur lesquelles ils travaillent est infiniment précieux pour continuer d’appréhender notre secteur avec un regard renouvelé.

Nous avons la chance de pouvoir intégrer lors de projets ambitieux des compétences expertes complémentaires des nôtres. Cultiver ces liens forts avec notre réseau est à la fois humainement important et professionnellement crucial pour bien comprendre l’expertise de chacun et permettre que chaque valeur ajoutée intervienne au bon moment sur le bon sujet. 

Pour nous épauler sur certaines missions nous intégrons par exemple des ressources ponctuelles en terme d’analyse de collection ou d’’exploitation de data.


Question Y 

Fashion Light Up, demain, ça ressemblera à quoi ? 5-10 -15 ans

Notre expertise marché et nos deux profils « senior » nous permettent de gérer un panel de missions très variées. Nos clients sont aujourd’hui des marques allant jusqu’à 15 /20 millions d’€ de CA. 

Nous travaillons également avec des marques plus installées mais nous intervenons, dans ce cas, en collaboration avec des cabinets de conseil ou des fonds d’investissement. 

Nous aimerions demain accompagner ces marques en direct.


Question Z

Voilà, c’est la dernière question, si vous pouviez changer quoi que ce soit actuellement hors de votre champ d’action pour aider le développement de votre activité que voudriez-vous changer ?

Pour pouvoir répondre à notre ambition, nous aimerions pouvoir changer les habitudes de ces marques installées qui travaillent historiquement avec de grands cabinets de conseil en stratégie.

Pour des marques dans le secteur de la mode, de la beauté et de la maison, il nous semble plus adapté d’être accompagnées par des consultants qui sont capables de mettre en place une stratégie et qui savent ensuite la décliner de façon très opérationnelle.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ces mêmes cabinets de conseil forment des attelages avec nous : ils ont besoin d’une expertise sectorielle et de consultants qui savent parler le même langage que le client. C’est notre cas, nous sommes d’anciennes opérationnelles et dirigeantes de business unit, nous connaissons les contraintes du marché, les calendriers, les rythmes des collections...


Contact : 

Carine Mamou et Quitterie Thomann

Fashion Light Up

contact@fashionlightup.com

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