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Une conversation avec...Lucien Pagès

Portraits

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12/02/2025

Une conversation avec...

Lucien Pagès 


On ne présente plus Lucien Pagès. Mais avant de prendre la tête de son agence de presse et de contribuer au succès médiatique de nombreuses marques, c’est à l'École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne — qui a fusionné en 2019 avec l’Institut Français de la Mode — qu’il découvre, intimidé, le monde de la mode dont il avait tant rêvé. Membre du conseil d’administration d’IFM Alumni, Lucien Pagès raconte les souvenirs qui ont marqué ses débuts.


Te souviens-tu de ta première découverte de la mode ?

Je me souviens des résumés des défilés qui passaient à la fin des journaux télévisés. Pendant les fashion weeks de Paris, des journalistes telles que Marie-José Lepicard et Vivianne Blassel couvraient les défilés pour les chaînes TF1 et France 2.

C’était mon seul moyen de voir la mode depuis l’endroit où je vivais. Cela me faisait rêver !


Y a-t-il eu une rencontre dans ta carrière qui a tout changé pour toi ?

J’ai eu plusieurs rencontres déterminantes à chaque étape de ma vie professionnelle. Elles se sont enchaînées de manière organique et m’ont construit peu à peu.

Pour mes débuts, je pense à la journaliste Simone Baron, le studio d’Yves Saint Laurent, l’illustrateur sonore Michel Gaubert, les directeurs artistiques Fabrice Paineau et Marc Ascoli, le designer Adam Kimmel, la cofondatrice de Colette Sarah Andelman, le journaliste Tim Blanks et Chitose Abe, directrice artistique de Sacai, parmi tant d’autres.


Peux-tu nous raconter un moment qui t’a particulièrement marqué lors de tes études à l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne ?

J’ai particulièrement été marqué par mon entrée dans l’école. On m’avait dit que c’était impossible pour moi d’y entrer, que c’était trop élitiste pour moi. Du coup, j’avais peur d’y aller. C’était un grand changement pour moi de quitter le sud et venir étudier la mode à Paris dans les années quatre-vingt-dix. C’était le début de l’aventure. J’adorais la prof d’histoire du costume, elle était passionnante et on s’entendait très bien. Je faisais faire mes dessins d’accessoires à Elie Top, il était beaucoup plus doué que moi et mon amie Élodie terminait mes robes.


Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite suivre ta voie et travailler dans la presse et la communication de mode ?

Apprendre à très bien parler Anglais mais aussi se cultiver sur la mode, le cinéma, la musique et l’art. Dans un monde comme la mode où l’on ne tire pas les gens vers le haut, avoir de la culture fait la différence. Enfin, c’est important d’être patient et de ne pas avoir de préjugés



Interview par Sophie Dajez (IFM MS 2023) 

Après des études en sciences sociales et en communication ainsi qu’une expérience professionnelle dans le monde de l’art, Sophie Dajez suit le Mastère Spécialisé en Management de la Mode et du Luxe à l’Institut Français de la Mode en 2022. Sophie écrit aujourd’hui pour des marques, maisons de mode et magazines et est cocréatrice et modératrice de l’association Backstage Fashion Talks.

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